Gaspillage alimentaire
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot a présenté, vendredi 14 juin 2012, son Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Son ambition est de diminuer celui-ci de moitié d'ici à 2025.
Dès 2016, la lutte anti-gaspillage reprend !
Voici les 11 mesures auxquelles les acteurs de la chaîne alimentaire ont adhéré en 2012 :
Une journée nationale de lutte contre le gaspillage (le 16 octobre), un prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et une labellisation de ces pratiques.
Des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières qui incluront systématiquement le thème de la lutte contre le gaspillage.
Un signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage : le logo de la pomme antigaspi.
Des clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective. Il s'agit de mieux gérer l'approvisionnement, les quantités, la taille des portions, la prévision du nombre de convives, etc.
Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d’un don alimentaire.
La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets.
La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Le remplacement systématique de la mention DLUO par "À consommer de préférence avant…" car elle est ambigüe pour le consommateur qui pense qu'il s'agit d'une date "limite".
Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage diffusée dès cet été sur les radios, dans les supermarchés, sur internet et les réseaux sociaux.
Une nouvelle version du site dédié expliquant les règles concernant le don alimentaire ou l'utilisation des restes pour l'alimentation animale. www.gaspillagealimentaire.fr
Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique, Equosphère.
J'aime beaucoup la mesure qui consiste à revoir la taille des portions car on sait que la quantité de nourriture consommée est proportionnelle à la taille de la portion proposée et pas toujours à l'appétit ressenti !
La mesure n°8 me parait également pertinente car il y a encore des confusions entre la DLC et la DLUO. Petit rappel : une DLC ("à consommer avant le..") est à respecter si l'on souhaite éviter l'intoxication alimentaire alors qu'une DLUO ("à consommer de préférence avant le..") n'entraîne aucun problème sanitaire. Le produit peut cependant perdre en texture, goût ou couleur s'il est consommé après la date limite d'utilisation optimale indiquée sur l'emballage.
C'est une initiative ambitieuse et je trouve que la plupart des actions mises en place sont intéressantes... Rendez-vous en 2025 pour faire le bilan !